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JJ Burnotte

Quentin Richard remercie Philippe Ryelandt, Jean-Louis Docquier ... et son papa

Écrit par Clément le 7 octobre 2021.

Cela faisait un bon moment que l’Arlonais Quentin Richard espérait cette montée en nationale. « D’autres sont montés avant moi parce qu’ils le méritaient davantage », commente celui qui, à 22 ans, travaille à l’université de Namur. « Mes cotations n’étaient pas suffisantes à l’époque. Cette fois, elles le sont ! » Quentin Richard ne s’attendait pas à recevoir cette bonne nouvelle ce week-end puisque d’habitude, les nouvelles classifications interviennent plutôt en fin d’année et en juin. « Cette montée, c’est l’objectif que nous nous étions fixés pour cette saison avec mon coach Jean-Louis Docquier. Honnêtement, j’espérais cette montée pour Noël. C’est donc un soulagement. »

Quentin Richard avait 15 ans quand il a commencé l’arbitrage après un parcours pas bien étincelant comme gardien de but. « J’ai un peu cumulé arbitre et joueur mais quand je suis monté chez les adultes, j’ai uniquement gardé l’arbitrage. » Il a rapidement gravi les échelons pour arriver en P1 début 2018. Le week-end prochain, il sifflera d’ailleurs encore en P1 puisqu’il a été désigné pour Ethe-Bastogne.

 

La toute première désignation en D3, ce n’est pas pour tout de suite. « Généralement, les arbitres qui montent en D3 passent d’abord par quelques matches de U21 de Pro League », explique le président du BRA Luxembourg Philippe Ryelandt. « Par exemple Standard, Charleroi… Ces matches leur permettent de s’acclimater à un niveau supérieur. » Quentin Richard a déjà eu l’occasion de goûter au niveau de la D3. « En 2016, j’avais dépanné à la ligne lors d’un match opposant Arlon à Warnant », se souvient-il. « J’ai aussi arbitré des équipes de ce niveau lors de la coupe de Belgique. » S’il est ravi de grimper en D3 et d’atteindre, avec deux mois d’avance, son objectif de la saison, Quentin Richard garde bien la tête sur les épaules et ne rêve pas directement d’un autre niveau. « Si on me propose plus tard une autre montée, je ne la refuserai pas mais je ne veux pas me mettre de pression démesurée. Il faut rester lucide sur ses capacités. Je n’ai pas d’objectif précis mis à part de bien faire et de prendre du plaisir. Je laisse faire les choses. »

Durant ses premières années d’apprentissage, Quentin Richard a pu compter sur un assistant de grande qualité : son papa Jean-Marc ! « Je tiens vraiment à le remercier pour tous les trajets et déplacements qu’il a pu faire. » Pendant les premières années, Quentin Richard n’avait évidemment pas le permis de conduire. « Je l’ai passé dès que j’ai eu 18 ans » sourit-il. « Même quand j’ai eu mon permis, papa m’a très souvent accompagné. Il me permet aussi de participer aux entraînements à Longlier puisqu’il fait la navette entre la gare de Libramont et Longlier. Il m’attend pendant l’entraînement. Je souhaite également remercier Philippe Ryelandt et Jean-Louis Docquier qui ont également été très importants. » Pour la petite histoire, la première voiture de Quentin arrive en novembre. 

Source : La Meuse Luxembourg

 

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