Warmifontaine (3B) : Michel Roiseux explique sa démission

Vendredi soir, au moment du coup d’envoi, tout était réuni pour un match plaisir contre les voisins de Petitvoir : temps clément, pelouse magnifique, des joueurs qui se connaissent tous et l’union des joueurs, entraîneurs et supporters dans une pensée émouvante pour les deux jeunes emportés brusquement quelques jours plus tôt.

Une première mi-temps sans le moindre problème sauf un arbitrage à sens unique rappelé par tous mes joueurs à la mi-temps.

En 2e mi-temps, tout commençait pour le mieux pour les Bleus qui menaient 1-2. Les erreurs d’arbitrage s’intensifiant, on sentait monter l’adrénaline parmi les joueurs qui en avaient marre de se voir tout refuser.

Même Claude Petit, l’entraîneur petitvaurien se régalait de ces coups de sifflet répétés en sa faveur.  Nous en discutions ensemble au cours du match puisque nous nous apprécions mutuellement, Claude entraînant également plusieurs juniors de Warmifontaine qui jouent également en première.

Puis vint la première faute grave. Un de mes joueurs commit l’irréparable d’un coup de tête inexplicable. Après la sortie du joueur adverse et la carte rouge pour Warmifontaine, le match reprit dans la tension que l’on peut comprendre. C’est alors qu’intervint le 2e fait grave de la soirée avec un coup porté au visage.

C’en était trop pour moi. Je ne peux cautionner de tels faits. J’aime le football, j’adore me retrouver en bord de terrain avec la vareuse d’entraîneur sur le dos mais quand on en vient à la violence et que l’on touche à l’intégrité physique des adversaires , je ne me retrouve pas dans ses agissements. En trois secondes, ma décision était prise de démissionner. Par respect pour les adversaires à qui j’adresse toutes mes excuses et mes regrets, par respect pour Claude Petit que j’ai directement contacté après le match mais également par fierté personnelle.

Mais quelque part, ça me fait mal vu l’ambiance qui était la nôtre depuis le début de championnat. J’avais des joueurs que j’appréciais énormément : des Florent Gofflot, hyper respectueux et de capacités techniques impressionnantes pour son âge, des Guillaume Lambert,  Karl Pougin, Michaël Arnould et je pourrais en citer dix autres.

Je regretterai également des membres du comité comme le président, Guy Conard avec qui le courant passait très bien, Jean-Jacques Nélis, Madame « Hamburgers » et Chantal,…

Mais voilà, une page s’est tournée. Dommage car le tour final nous souriait ..

Michel Roiseux