Longlier (P1) : l'interview du président Daniel Michiels

Longlier vient de décrocher la première tranche.  Nous en avons profité pour faire le point sur ce tout bon début de parcours avec le président Daniel Michiels.

Que pensez-vous du début de saison de Longlier ?

On sentait que l’équipe était très en jambes en début de saison au vu des matches de coupe mais c’est extraordinaire de voir ce début de championnat et cette succession de victoires.  On profite même des défaites de nos adversaires les plus directs, ce qui donne un écart au classement encore plus élogieux. Quel plaisir pour tous nos bénévoles et tous nos supporters !

Comment expliquez-vous ce bon départ ?

La préparation est importante et a toujours été réalisée avec sérieux.  C’est une des recettes de notre coach Jean-Luc Manand et cette discipline est inculquée dès le début.  Quand on recrute, on pense au sportif mais également à la mentalité de chaque joueur pour obtenir une recette réussie.

On peu donc parler de bon casting ?

Notre équipe est composée de 21 acteurs, tous aussi bons les uns que les autres.  Nous avons un banc extraordinaire et le second banc l’est autant.  La saison est longue, il faut que le noyau reste soudé, une blessure est vite arrivée.

Peut-on parler d'un recrutement ciblé et réussi ?

Oui.  Depuis plus de 10 ans, nous avons une cellule de transferts dirigée par Albert Claude, notre chef d’orchestre dans ce domaine et chaque année, on charpente l’équipe pour obtenir la meilleure harmonie dans chaque ligne de jeu.  Notre volonté est toujours de garder une ossature solide et de grandir avec nos jeunes.  Notre recrutement est basé en fonction des jeunes de notre club car ils restent prioritaires.  On réalise rarement plus de 5 à 6 transferts.

On peut aussi parler des adversaires qui rament...

Oui, je pensais voir des clubs comme La Roche et Meix-devant-Virton, pour ne citer que ces deux-là, dans un peloton de tête avec Longlier.  L’écart après 8 matches est surprenant.  Huit points d’avance, nous n’aurions jamais imaginé cela.

Le tour final peut-il vous contenter ?

Non, sûrement pas, nous avons gagné une tranche, tout le monde rêve au pain complet mais nous sommes encore loin de la victoire finale.  Le classement juste avant Noël nous apportera sûrement une vision plus nette car nous aurons à ce moment joué contre toutes les équipes.  Il nous reste à jouer La Roche, Libramont, Meix-devant-Virton et Bastogne qui se trouvent actuellement dans le groupe de tête, sans négliger les autres équipes.  Nous sommes attendus partout et chaque club voudrait avoir le scalp de Longlier.  Qui sera le premier à nous battre ? On se le demande nous-mêmes. 

Longlier rêve-t-il de promotion ?

Oui évidemment, le rêve fait partie de l’être humain mais restons les pieds sur tête et profitons des moments présents.  Longlier en promotion, ce n’est pas moi qui vais ralentir le train et stopper ces victoires.  Je suis quelqu’un d’ambitieux mais je reste vigilant sur le futur du club.  Nous avons une centaine de jeunes et nous devons grandir tous ensemble.   Je suis très fier de toute l’équipe, de tout le staff.  Ils font rêver tout un club, c’est une superbe aventure.